avril 2012

Merci bien
Pour cet entremède
Qui nous a fait du bien
Et qui m’aide
Dans ma quête du bien
Sans que l’on cède
Cet entretient
Qui nous va bien

A la prochaine

Ce soir est né en moi
Un sentiment de je ne sais quoi
Un souffle long et profond
Sorti de là pas par hasard
Une ombre échappée du noir
Comme une vraie révélation

C’est l’homme au cœur de femme
Un homme au cœur sans âme
Qui était resté accroché
À ce qu’il avait imaginé
Quelqu’un qu’il attendait
Mais qui en réalité jouait
Se donnait à moitié
Sans même le regarder

Ce même homme au cœur de femme
À finalement rencontré son âme
Il a appris à l’écouter
Et arrêté de la rejeter
Il l’a laissé pénétrer son corps
Accéder au fond de ses pensées
Enfin brisé le sort
Qui le gardait enchaîné

Son cœur se tord quand dans sa tête
Résonne encore et à tue-tête
Mes mots brûlants pensées pour Elle
À cet instant si éternel
Blessant son âme à tout jamais
Elle qui croyait que je l’aimais
Moi qui ne savais pas l’exprimer
J’espère qu’elle saura me pardonner

Ce soir renaît en moi
Un sentiment oui je sais quoi
Un souffle long très profond
Sorti de là bien par hasard
Une relation bien partagée
C’est une vraie liberté

Née dans mon coeur
Traverse mon corps
Surmonte mes peurs
Et sans efforts
Emplit mes doigts
Qui comme guidés
arrivent à toi
Effleurent ta peau
Glissent sur ton nez
Comme un vent chaud
Un bout de soie
Qui court sans moi
Simplement attiré
Par ce que toi
Tu as réveillé
Sans savoir pourquoi
Mais qui nous lie
Fait résonner nos vies

Elle arrive à l’horizon
Comme un frisson
Fait vibrer nos plumes
Court sur l’écume
Monte sur la dune
Saute sur les pins
Et chasse la lune
Quand tout est rempli
Les ombres bougent
Les couleurs changent
La mer sourit
Et d’un souffle lent
La repousse doucement
A l’opposé de sa venue
Passée de l’autre côté
d’une caresse orangée
Elle nous salue
Eclaire ce que l’on sait
Et disparaît

Un jour on est né
C’est la porte d’entrée
Dans le monde actuel
La réalité ponctuelle

L’éducation qu’on a reçue
Nous a donné les bases
De l’initiation à la tribu
Les premières phrases

Comme un oisillon
Il faut partir du nid
Seul dans tout ce fouillis
Pour exprimer nos passions

Chacun son dieu
Chacun son chemin
Sans passer à côté des siens
Il faut ouvrir les yeux

Toucher au monde
Sans forcer la main
de ce qui advient
Sans attendre une seconde

Se nourrir sans cesse
boire ce qu’on ressent
sentir monter l’ivresse
de ce qui nous attend

La conscience de l’esprit
ne doit pas contrôler
même pas une partie
de ce qui est tracé

Laissons nous porter nu
Par cette main ouverte
ce doigt tendu
Restons en alerte

c’est notre réalité
celle qui est profonde
qui a tout moment conduit
tient le volant de notre vie

Au début
C’est lui qui nous a nourrit

Ensuite
C’est lui qui s’est rompu

Aujourd’hui
C’est lui qui nous visite

Demain
C’est encore lui
Qui nous sortira par la main
Et éternisera nos nuits

Evoluons